Cornelio Saavedra

Cornelio Saavedra
Illustration.
Fonctions
Président de la Première Junte
des Provinces-Unies du Río de la Plata

(6 mois et 23 jours)
Prédécesseur Francisco Javier de Elío (vice-roi)
Successeur Domingo Matheu
Chef du Régiment de Patricios

(5 ans)
Successeur Manuel Belgrano
Biographie
Nom de naissance Cornelio Judas Tadeo de Saavedra y Rodríguez
Date de naissance
Lieu de naissance Otuyo, Vice-royauté du Pérou
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décès Buenos Aires, Provinces-Unies du Río de la Plata
Profession Militaire
Religion Catholicisme

Signature de Cornelio Saavedra

Le général Cornelio Judas Tadeo de Saavedra y Rodríguez (Otuyo, Corregimiento de Potosí (dans l'actuelle Bolivie), Vice-royauté du Pérou, 1759Buenos Aires, Provinces-Unies du Río de la Plata, 1829) est un militaire et homme d’État argentin.

Il joua un rôle décisif dans la révolution de Mai (1810), prélude à l’indépendance de l’Argentine. Son ascension politique remonte aux invasions britanniques du Río de la Plata, lorsque, ayant pris la tête du Régiment de Patriciens, corps d’armée criollo formé en 1807 à la suite de cet événement, il devint, de fait, une des figures de premier plan de la politique locale. Amené à présider le premier gouvernement autonome issu de la révolution de Mai, dit Première Junte de gouvernement des Provinces-Unies du Río de la Plata, puis la Junta Grande, gouvernement élargi qui lui succéda, il fut le premier chef d’État de la nation argentine naissante.

Désireux de prendre le commandement de l’armée du Nord (esp. Ejército del Norte) démoralisée, et de diriger en personne les campagnes militaires contre les royalistes, il renonça à sa fonction de président de la Junte au profit de Domingo Matheu. Son départ fut cependant mis à profit par ses opposants, qui s’empressèrent de remplacer la Junta Grande par le Premier Triumvirat, de limoger Saavedra et de lancer des mandats d’arrêt contre lui. Saavedra se tint éloigné de Buenos Aires jusqu’à ce que les charges à son encontre eurent été levées en 1815. Rétabli dans ses titres, il exerça à nouveau de hautes fonctions militaires, mais les événements politiques de 1820 le contraignirent à reprendre le chemin de l’exil. Revenu en Argentine, il passa ses dernières années dans son domaine et mit à profit sa retraite définitive de l’armée pour rédiger ses mémoires.


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